Introduction

ruban bleu lutte contre le cancer

Le cancer colo-rectal est un cancer fréquent et potentiellement grave. Il existe environ 42 000 nouveaux cas par an et il représente le 3e cancer le plus fréquent en France, après le sein et prostate.
Il touche aussi bien les hommes que les femmes, majoritairement entre 50 et 74 ans (près de 95 % des cancers colorectaux sont diagnostiqués après 50 ans, chez les hommes comme chez les femmes).
Il se développe dans la presque totalité des cas à partir d’un polype encore appelé adénome.

Exemple de polypes coliques pédiculés

Exemple de polypes coliques pédiculés


Le cancer colorectal peut évoluer et passer inaperçu pendant longtemps sans signe évident. Dépisté tôt il guérit 9 fois sur 10. Son dépistage systématique est donc d’un très grand intérêt et il est important qu’un large public comprenne la nécessité de sa participation massive à ce dépistage.

Le dépistage : pour qui ?

Vous êtes candidat au dépistage si :

  • Vous avez plus de 50 ans
  • Vous ne présentez aucun symptôme particulier (absence amaigrissement, douleur abdominale, rectorragies, troubles du transit)
  • Vous n’avez pas de facteur de risque particulier (absence d’antécédent personnel ou familial de cancer colo-rectal)
Entretien

Interprétation du test

Le test de dépistage permet de mettre en évidence la présence de sang invisible à l’œil nu (occulte) dans les selles.
Si celui-ci est positif, une coloscopie est nécessaire afin de dépister d’éventuels polypes du côlon. Un test positif n’est pas synonyme de cancer. Il peut s’agir de saignements hémorroïdaires ou de polypes bénins.
Si celui-ci est négatif, une coloscopie n’est pas indiquée. Le test de dépistage sera à refaire à 2 ans, sous réserve de la présence d’autres symptômes.